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Il n’est jamais trop tôt – ni trop tard – pour élaborer un plan de relève.
Comment établir une stratégie de départ gagnante, que vous ayez 35 ou 65 ans
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Selon des données publiées récemment par Statistique Canada, la moitié des propriétaires canadiens de PME (petite ou moyenne entreprise) sont âgés de 50 à 64 ans. C’est généralement à cet âge que les employés tirent pleinement parti des programmes d’épargne-retraite, comme les régimes d’épargne au travail. Or, les propriétaires seraient moins prévoyants si l’on se fie à un sondage sur l’état de préparation des employeurs (State of Owner Readiness Survey) mené en 2013 par l’organisme Exit Planning Institute, lequel révèle que 83 % des propriétaires de PME n’ont rédigé aucun plan de relève et que 49 % d’entre eux n’ont pas défini de stratégie de sortie. Voici quelques conseils pour vous guider dans cette tâche, quelle que soit la phase à laquelle en est votre entreprise.
Selon M. Bob Labrecque, directeur principal national, Planification de la relève, Services-conseils, du bureau de Manuvie à Ottawa, il n’est jamais trop tôt pour songer à la planification de la relève. « Un plan de relève devrait évoluer avec vos plans d’entreprise, année après année, puisqu’il définit vos objectifs et le type d’entreprise que vous projetez de développer, dit-il. Vous voulez que votre entreprise continue à prospérer après votre départ. » En élaborant le plus tôt possible un plan, vous vous laissez le temps de trouver d’éventuels successeurs, au sein de l’entreprise ou à l’extérieur, et d’évaluer les candidats.
Si vous songez à tirer votre révérence dans cinq à dix ans, vous devez déterminer le plus rapidement possible laquelle des trois options suivantes vous convient le mieux : transmission de l’entreprise à un membre de la famille ou de l’équipe, fusion avec une autre entreprise ou vente à un tiers. C’est aussi le bon moment pour effectuer une évaluation de l’entreprise en faisant appel à un spécialiste indépendant pour bien en comprendre les inducteurs de valeur.
Bien que ce ne soit pas l’idéal, il arrive que le propriétaire doive partir plus tôt que prévu. Il est nécessaire dans ce genre de situation d’agir rapidement pour choisir et former la prochaine génération de gestionnaires.
Quelle que soit la phase à laquelle en est l’entreprise, M. Labrecque recommande de s’entourer d’une équipe composée d’un planificateur financier, d’un comptable, d’un avocat, d’un évaluateur, d’un planificateur des opérations, voire d’un psychologue ou d’un mentor personnel, afin d’assurer une transition en douceur lors du départ à la retraite du propriétaire.